Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue, s’inquiète de l’impact supplémentaire de la décision du gouvernement Trudeau de réduire la semaine de travail d’un jour de quelque 750 agents de l’assurance-emploi au Québec affectés au service à la clientèle sur la population de la région.
Depuis avril, près de 250 citoyens ont contacté le bureau de Sébastien Lemire pour des cas d’assurance-emploi où les délais prescrits avaient été dépassés et, dans certains cas, depuis plusieurs mois. «Mon bureau reçoit de nombreux appels concernant l’assurance-emploi. Les citoyens mentionnent à de nombreuses reprises à quel point il est difficile de parler à une personne ou qu’ils abandonnent étant donné les délais d’attente au téléphone pouvant dépassés une à deux heures. Des citoyens de l’Abitibi-Témiscamingue ont fait des demandes pour des prestations maladie en septembre et en octobre et n’ont toujours pas été payé à ce jour», a révélé le député.
Cette crise annoncée à Service Canada n’est pas sans rappeler le cafouillage dans le dossier des passeports du printemps dernier, alors que la hausse des demandes était prévisible à l’approche de l’été. Cette diminution de services aura indéniablement un impact sur les délais de traitement des demandeurs et sur le temps d’attente moyen de la ligne téléphonique destinée aux citoyens. «Comment se fait-il que les délais d’attente pour le traitement des demandes sont aussi élevés alors que le chômage est historiquement à un de ses plus bas niveaux? Que se passerait-il si nous étions dans une crise?», se questionne Sébastien Lemire.
«Personne n’a le goût de vivre ce qu’on a vécu avec les passeports à l’assurance-emploi. La vulnérabilité des gens dans ces situations demande des services à la hauteur. Les gens ont cotisé et ont droit de recevoir rapidement leurs prestations qu’ils leur sont dues», a ajouté Sébastien Lemire.
Le député d’Abitibi-Témiscamingue continue de revendiquer une augmentation des services en région. «Une des pistes de solution serait de bonifier le mandat des employés de Service Canada en région pour leur permettre de poser plus de gestes. Il est plus que temps de livrer une réforme en profondeur de l’assurance-emploi tel que promis par le gouvernement Trudeau depuis longtemps», a-t-il conclu.
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