Sébastien Lemire, député d'Abitibi-Témiscamingue

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

Pénurie de logements : L’Abitibi-Témiscamingue vit une crise et doit recevoir sa juste part

Devant l’important enjeu de la crise du logement, Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue et Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou, unissent leurs voix à celle de leur collègue Denis Trudel, député de Longueuil–St-Hubert et porte-parole du Bloc Québécois en matière de solidarité sociale, et demandent à Ottawa de transférer, sans condition, les sommes dues au gouvernement du Québec. Avec un taux d’inoccupation qui s’établit à l’heure actuelle à 1 % à Rouyn-Noranda, 1,4 % à Val-d’Or et 2.3 % à Amos, pour ne nommer que ces villes, il est nécessaire d’aller de l’avant sans plus attendre.


Pour les députés du Bloc Québécois, il est clair que le manque de logement à coût raisonnable fait partie des principaux freins en ce qui concerne l’attraction et la rétention des travailleurs dans les régions du Québec. Il est nécessaire, pour le développement autant économique que social de l’Abitibi-Témiscamingue et du Grand-Nord, que tous participent à l’établissement de solutions dans ce dossier. « Régulièrement, des acteurs du développement économique et des organismes de différents milieux nous font part de l’importance de cet enjeu qui représente notamment un frein à l’établissement durable des travailleurs chez nous, particulièrement dans un contexte où certaines de nos entreprises doivent refuser des contrats faute de main-d’œuvre », a mentionné M. Lemire.


La pénurie de logements est aussi critique dans nos villes que sur les communautés autochtones de notre circonscription. « La situation du logement est particulièrement préoccupante dans les communautés autochtones de la région et du Nord-du-Québec. Le logement est un droit à la base des besoins fondamentaux. La crise du logement a non seulement un impact sur la qualité de vie de ces individus, mais aussi sur leur dignité. Beaucoup de problèmes sociaux découlent du manque d’espace et de la suroccupation », a ajouté Sylvie Bérubé.


« Ottawa doit admettre que le Québec est mieux placé pour connaître ses besoins et priorités en matière de logement social, et reconnaître sa compétence exclusive concernant le logement et l’habitation. Ce n’est pas moi qui le dis, mais l’Assemblée nationale au grand complet. Ottawa doit donc payer sa juste part en réinvestissant trois milliards, et transférer l’argent que le Québec attend depuis 2017 sans condition », a demandé Denis Trudel.


Rappelons que ces sommes sont attendues depuis 2017 et que la Fédération des Chambres de Commerce du Québec (FCCQ) recommande, dans son livre blanc pour des régions économiquement dynamiques qu’il est nécessaire de développer un programme de support visant l’augmentation de l’offre de logements locatifs et en copropriété spécifiquement en région afin de mieux tenir compte des cycles de vie et de l’adaptation nécessaires des nouveaux arrivants.


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