Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Rouyn-Noranda, le 20 mars 2025 – Le député du Bloc Québécois d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, a dressé un solide bilan suivant sa réélection de septembre 2021. Plusieurs dossiers ont été des faits saillants de son mandat comme Hockey Canada et la pratique sécuritaire du sport, le travail impressionnant accompli dans les comités, notamment pour des enjeux régionaux comme la pénurie de la main-d’œuvre, les minéraux critiques et stratégiques ainsi que le recyclage des déchets plastiques et électroniques, la mobilisation du dossier de Chalk River et la mise en place d’un comité aviseur aîné et jeune en Abitibi-Témiscamingue.
Le travail accompli dans les différents comités par Sébastien Lemire a aussi permis à la circonscription d’Abitibi-Témiscamingue de faire entendre sa voix. Des représentants de différents organismes comme la Table Métal d’Abitibi-Ouest, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, le Centre technologique des résidus technologiques du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Autobus Maheux, Propair, le chef de Kebaowek, Lance Haymond, le Mouvement de la relève d’Amos-région (MRAR) ainsi que plusieurs autres ont pu participer à différentes rencontres de comité.
Le rapport Positionner le Canada comme chef de file dans l’approvisionnement et le traitement des minéraux critiques a notamment recommandé la création d’un centre d’excellence des minéraux de batteries critiques en Abitibi-Témiscamingue. Le rapport Les petites et moyennes entreprises au Canada : tracer la voie pour assurer un avenir compétitif a pour sa part permis de soulever plusieurs recommandations ciblées et distinctes pour la région en immigration et pour les travailleurs âgés. Ces rapports constituaient des engagements de M. Lemire lors de la dernière campagne pour apporter des solutions concrètes à la pénurie de la main-d’œuvre.
Avant son changement de responsabilité, l’enjeu de la Fonderie Horne a notamment été abordé à Ottawa par le député dans le début de rencontres du comité permanent de l’industrie et de la technologie ciblant le développement et le soutien de l’industrie du recyclage de l’électronique, des métaux et des plastiques dans une perspective d’économie circulaire à travers une étude qu’il a initiée.
« Pour moi, le travail en comité est d’une importance capitale. En faisant intervenir des gens de la région, nous sommes en mesure de faire entendre les revendications des gens d’ici à Ottawa. Ce sont des opportunités que nous avons saisies et nous avons influencé différentes recommandations dans les rapports », a confié le candidat du Bloc Québécois.
Par ailleurs, l’affaire Hockey Canada a débuté par le dépôt d’une motion de Sébastien Lemire pour convoquer les dirigeants de l’organisme de hockey au Comité permanent du patrimoine. Ce fut le début d’un changement important à la tête de Hockey Canada. « Sans cette motion, probablement qu’aucune enquête n’aurait été rouverte? Qui sait si, aujourd’hui, les cinq joueurs feraient face à des accusations », a mentionné Sébastien Lemire.
« Dans leur gestion de crise, Hockey Canada n’avait pas prévu une seule chose. L’acharnement d’un petit gars de l’Abitibi-Témiscamingue, qui servait la justice sociale, qui aime le hockey », a-t-il ajouté.
Ce fut surtout le début de la découverte de nombreux scandales dans le monde du sport. Cela a mené au rapport intitulé La pratique sécuritaire du sport au Canada qui a réclamé la tenue d’une enquête publique et indépendante. Ce rapport a été adopté à l’unanimité. « Les libéraux n’ont jamais voulu créer cette enquête publique et indépendante malgré l’engagement de la ministre du Sports, Pascale St-Onge de la tenir. Ce qui est, pour moi, un affront à tous les athlètes et les jeunes qui ont vécu des abus physiques, psychologiques, financiers ou sexuels », a-t-il expliqué.
Sur le plan régional, deux engagements de la dernière campagne électorale avaient été particulièrement bien reçu, soit la mise sur pied d’un comité aviseur aînés et un jeune. Le premier a permis le déploiement de consultations publiques sur les conditions de vie des aînés et le dépôt d’un rapport à la suite de celles-ci. « Ce travail de terrain nous a permis d’aller écouter les besoins des personnes aînées et de cerner des enjeux importants, comme le maintien de soins de santé à proximité qui passe notamment par l’augmentation des transferts en santé, l’augmentation du revenu des personnes aînées et de la mise en place d’incitatifs au travail des retraités », a-t-il soutenu.
Une des grandes réussites fut fièrement la remise sur pied du Forum jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue. La coordination de l’organisme a été possible grâce à l’embauche d’une ressource par le bureau. « Pour moi, c’était un objectif important. Le Forum jeunesse est une excellente façon de former les jeunes et de leur donner de l’expérience. Cela permet de former une relève à nos dirigeants de demain. Encore aujourd’hui, plusieurs des anciens du Forum jeunesse font une différence dans leur milieu en Abitibi-Témiscamingue », a signalé M. Lemire.
Il faut aussi souligner le fait que le gouvernement libéral a refusé d’entériner deux projets de loi importants, soit le C-282 qui permettant de protéger la gestion de l’offre et le C-319 qui permettant de bonifier de 10% la pension de vieillesse des aînés entre 65 et 74 ans. « À l’ère où Donald Trump voudra assurément s’attaquer à la gestion de l’offre, ce sont deux sénateurs libéraux, deux non-élus, qui ont bloqué le projet de loi sur la gestion de l’offre qui avait été adopté par les parlementaires. Aujourd’hui, à cause des Libéraux, ce système qui permet la rentabilité de nombreuses fermes familiales de l’Abitibi-Témiscamingue est en danger. Cela s’ajoute aussi au rejet de la demande légitime du Bloc Québécois de bonifier la pension des aînés entre 65 et 74 ans pour rétablir l’injustice causée par le gouvernement qui a bonifié, en 2019, celle des aînés de 75 ans et plus », a soutenu le candidat bloquiste.
Finalement, dans les derniers mois, le dossier de Chalk River a aussi retenu l’attention et demandera encore énormément de vigilance. En effet, la création d’un dépotoir de déchets nucléaires à proximité de la rivière des Outaouais constitue un danger environnemental des plus grands pour le Québec en plus de ne pas respecter les droits des Premières Nations. « Encore une fois, il s’agit d’un dossier crucial pour l’Abitibi-Témiscamingue. Il ne faut pas que ce projet se réalise. La Cour fédérale et la Cour supérieure nous ont donné raison. C’est pourquoi il est important d’avoir une voix comme la mienne à la Chambre des communes pour continuer de marteler nos messages », a évoqué Sébastien Lemire.
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