Sébastien Lemire, député d'Abitibi-Témiscamingue

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

Bilan de session 2024 : Porter la voix d’Abitibi-Témiscamingue haut et fort

Le 21 juin 2024 – Le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, termine une nouvelle session parlementaire avec le sentiment d’avoir fait évoluer de nombreux dossiers pour l’Abitibi-Témiscamingue. Son équipe et lui ont travaillé d’arrache-pied pour revendiquer une plus grande part des investissements en région et s’assurer que celle-ci obtienne la visibilité qu’elle mérite. « Même si le Parlement est paralysé en raison des débats partisans entre les Libéraux et les Conservateurs, nous, au Bloc Québécois, on travaille pour les gens d’ici et du Québec. Et nous allons continuer sur cette lancée dès l’automne prochain », a assuré M. Lemire.


En toute fin de session, le rapport du Comité permanent du patrimoine sur le sport sain et sécuritaire a finalement été adopté et la recommandation principale est de tenir une véritable enquête publique et indépendante sur les abus physiques, psychologiques, financiers et sexuels vécus par les athlètes. « C’est la fin d’un chapitre important pour moi. Il y a deux ans, je déposais une motion pour convoquer les dirigeants de Hockey Canada après avoir lu un article dévastateur de Rick Westhead sur les évènements de London. Cela a mené à la démission du président de Hockey Canada, Scott Smith. Nous avons découvert d’autres abus dans d’autres fédérations de sports, Soccer Canada, Gymnastique Canada. Et, dans les derniers mois, aux accusations déposées envers cinq joueurs d’Équipe Canada junior de 2018. Je ne crois pas que cela serait arrivé si nous n’avions pas agi il y a deux ans. J’espère que le gouvernement donnera suite à la recommandation d’enquête publique parce que nos enfants et nos athlètes méritent d’œuvrer dans un sport sain et sécuritaire. »


Cette session a aussi marqué de nouvelles responsabilités pour le député. Il s’est vu confier le mandat de Relations avec les Autochtones et développement du Nord. « C’est un défi que j’ai accueilli avec humilité et avec respect. J’ai amorcé une tournée des communautés de ma circonscription pour m’assurer de ma compréhension des enjeux. Les défis sont importants, que ce soit l’accès à l’eau, notamment par la protection des sources d’eau potable et par le maintien en bon état des infrastructures, à un logement décent et à l’accès à la propriété privée, notamment par une plus grande facilité pour obtenir des produits financiers. Nous nous sommes aussi opposés à la reconnaissance de certaines nations métisses, notamment pour empêcher l’usurpation de l’identité autochtone et, surtout, protéger l’intégrité de la nation anishinabe de la région. Nous avons aussi effectué des travaux visant l’amélioration de la réussite éducation des Premières Nations et les mécanismes de restitution des terres tout cela, en appuyant la nation de Kebaowek dans l’opposition au site d’enfouissement de déchets nucléaires de Chalk River », a confié M. Lemire.


En février, à l’initiative de M. Lemire, le ministre de l’Industrie, de la Technologie et des Sciences, François-Philippe Champagne, est passé en région. À cette occasion, il a appuyé la création d’une zone d’innovation minière en Abitibi-Témiscamingue. « Il était important pour nous que le ministre Champagne prenne conscience de notre force d’innovation. Nos entrepreneurs miniers et nos minières veulent relever le défi d’une industrie plus verte. Et nous avons le talent pour cela. Notre écosystème est nécessaire à la création de la filière batterie parce que nous sommes en amont. Le Québec, comme les grandes usines de production de batterie qui entreront en production d’ici 2030, a besoin de nous. Notre industrie minière est internationale. »


La session parlementaire a permis aussi de rencontrer de nombreux cabinets de ministre afin de faire avancer plusieurs dossiers locaux. D’abord, la présence d’un service de retrait de passeport en dix jours demeure une priorité. « Avant même la crise des passeports, il était inconcevable que notre région ne possède pas ce service. Nous avons rencontré le secrétaire parlementaire du ministre des Services aux citoyens, Stéphane Lauzon. On nous indique que Rouyn-Noranda demeure une priorité pour ce service. Notre travail se poursuit sur ce sujet, mais on a obtenu l’assurance que nous faisions partie des endroits visés à court terme », a évoqué M. Lemire.


Le député d’Abitibi-Témiscamingue a aussi rencontré le cabinet du ministre de la Défense, Bill Blair, pour aborder la présence militaire en région. « L’Abitibi-Témiscamingue est bien positionnée pour être un relais important pour le nord québécois et le nord canadien. Nous croyons au potentiel de notre région de répondre aux besoins des Forces armées canadiennes. Nous avons un riche héritage en région avec la présence du 9e Escadron de Génie de combat. Je crois que nous sommes l’endroit parfait pour un centre de soutien opérationnel au Nord », a soutenu M. Lemire.


D’autres rencontres ont eu lieu avec les cabinets des ministres Steven Guilbeault et de Jean-Yves Duclos sur les projets de la Ville de Rouyn-Noranda, soit la réappropriation de l’Immeuble Réal-Caouette ou de l’augmentation de la canopée. « Nous avons ouvert de nombreuses portes cette session à Ottawa. La présence des agriculteurs de l’Abitibi-Ouest pour rencontrer directement le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Lawrence MacAulay est aussi un bel exemple. Nous avons réussi à trouver des portes d’entrées pour les intervenants qui nous ont abordés. Nous continuons aussi de pousser plusieurs dossiers, notamment en financement de la recherche en agriculture », a mentionné Sébastien Lemire.


Le député est aussi à l’écoute des communautés du Témiscamingue touchées par des fermetures d’usines forestières, notamment celle de Témiscaming. « Pour le moment, le dossier est dans la cour de Québec. Mais je suis présent, à l’écoute et prêt à intervenir auprès des instances fédérales en fonction des besoins des communautés. L’industrie forestière sera touchée par des hausses importantes de taxes à la frontière des États-Unis dès le mois d’août. De plus, le dossier de RYAM remet sur le tapis la nécessité de conserver des sièges sociaux au Québec. L’amélioration de la Loi sur Investissement Canada a été effectué au cours des derniers mois. Plusieurs des améliorations auraient pu jouer dans le dossier à l’époque, notamment pour protéger l’innovation canadienne », a expliqué le député.


Depuis le début de l’année, 403 personnes ont requis les services du bureau de M. Lemire. Les dossiers d’immigration concernent le tiers des demandes d’aide provenant des commettants et touchent principalement l’immigration temporaire. L’assurance-emploi et l’Agence du revenu correspondent au quart des demandes. Avec l’arrivée du nouveau régime de soins dentaires, de nombreuses personnes se sont plaintes du manque d’options disponibles, que l’information fournie par le gouvernement en lien avec la gratuité des services manquait de clarté ou s’attendait à ce que tous les dentistes soient automatiquement inscrits.


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À propos :


Pour Sébastien Lemire, être député c’est d’abord être à l’écoute des gens afin de porter, avec eux, leurs aspirations et d’adapter leur environnement aux réalités d’aujourd’hui. C’est avoir un leadership rassembleur et collaboratif sur les enjeux qui nous touchent et participer à développer un milieu de vie durable, vivant, humain et à notre image.


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