Sébastien Lemire, député d'Abitibi-Témiscamingue

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

Attentes budgétaires : Cinq demandes cruciales pour l’Abitibi-Témiscamingue en 2024

Le député du Bloc Québécois et d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, dévoile ses attentes régionales en vue du prochain budget fédéral. En plus d’appuyer les demandes nationales du Bloc Québécois, particulièrement en faveur de l’augmentation des sommes en logement et pour les aînés, le député affirme qu’il est aussi temps que l’ingérence d’Ottawa dans les champs de compétence du Québec s’arrête.


Pour les attentes régionales, Sébastien Lemire a identifié cinq angles très précis, soit un fonds d’aide d’urgence pour les agriculteurs de la région vivant les conséquences des changements climatiques, des investissements pour l’extraction et la transformation des minéraux critiques et stratégiques, des investissements dans l’augmentation d’espaces verts à Rouyn-Noranda ainsi que pour la construction ou la rénovation des infrastructures sportives sur le territoire de la région et la création d’un bureau de passeport en région.


« L’été dernier a été dramatique pour les productrices et producteurs agricoles de la région qui ont été touchés par la sécheresse et le gel hivernal. Ces entreprises sont au cœur de nos communautés. Ils sont présents dans nos villages et ils assurent la vitalité de nos territoires. Ce sont les personnes qui mettent de la nourriture sur nos tables. Nous devons être présents pour eux et ce sont leurs demandes que nous avons adressés au ministre Lawrence MacAulay lors de la visite des producteurs de l’Abitibi-Ouest, initiateurs de la Lettre rouge, à Ottawa. J’espère que leur message a été bien entendu, c’est-à-dire qu’il faut adapter les programmes du gestion des risques à la réalité des changements climatiques et des régions éloignées dès maintenant. Ce que nous avons vécu l’été dernier est un constat d’échec pour ces programmes parce qu’ils n’ont pas su répondre aux besoins de nos producteurs et productrices qui paient pour cette assurance », a souligné M. Lemire.


À la mi-février, à l’invitation de M. Lemire, le ministre des Sciences, de l’Innovation et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a passé deux jours à Rouyn-Noranda. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment l’importance de la filière minière régionale dans le développement de la filière batterie et l’investissement dans nos institutions de savoir. « L’Abitibi-Témiscamingue a le talent, a les ressources et a l’expertise pour être un acteur clé de la filière batterie dans le monde. Ottawa doit investir dans l’extraction et dans la transformation de la ressource ici, en région. C’est de cette façon qu’on réussira, à partir de la mine, à créer des chaînes d’approvisionnement fiables et sécuritaires afin de ne pas dépendre d’autres pays pour nos minéraux critiques et stratégiques », a fait valoir le député d’Abitibi-Témiscamingue.


Par ailleurs, grand amateur de sports, Sébastien Lemire constate que non seulement faut-il des sommes gouvernementales dédiées aux régions éloignées pour des projets comme le Complexe des Eaux-Profondes de Ville-Marie ou le complexe multisport de Rouyn-Noranda, mais plusieurs infrastructures sportives d’Abitibi-Témiscamingue ont aussi besoin d’amour. « Dans plusieurs municipalités, les projets d’infrastructures, ce sont des rénovations d’infrastructures déjà existantes. Prenons l’exemple de l’aréna de Saint-Bruno-de-Guigues. Ce n’est pas simplement une infrastructure sportive, c’est un lieu de rassemblement, c’est un centre communautaire. C’est le cœur d’une communauté. Bon nombre de petites municipalités à travers la région ont ce type d’infrastructures. Il est temps qu’Ottawa débloque des sommes pour construire ou rénover nos centres sportifs, notamment en bonifiant le Fonds pour le développement des collectivités et en signant une entente rapide avec Québec pour un transfert sans nouvelle condition », a évoqué M. Lemire.


Il demande encore la création d’un crédit d’impôt pour les jeunes sportifs en région pour les aider à financer les frais de déplacement et d’hébergement qui continue d’exploser. « Investir dans le sport chez les jeunes, c’est investir dans la qualité de vie et la santé. Il est temps qu’on réfléchisse de cette façon », a-t-il lancé.


Finalement, le député d’Abitibi-Témiscamingue souhaite que Rouyn-Noranda obtienne le même traitement que l’Est de Montréal qui a récemment reçu une somme de 8 millions pour la protection d’espaces verts et l’achat de terrains par la Ville de Montréal en raison de sa proximité à une zone industrielle lourde. « Avec les enjeux liés à la qualité de l’air et l’importance de la canopée pour améliorer la situation, Rouyn-Noranda mérite le même traitement. Nous en avons fait la demande au gouvernement fédéral. Il est maintenant nécessaire qu’ils s’impliquent et que des sommes soient débloquées », a-t-il soutenu.


De plus, Sébastien Lemire continue de réclamer la création d’un bureau de passeport en Abitibi-Témiscamingue. « Les citoyens de l’Abitibi-Témiscamingue doivent se rendre à Montréal ou à Gatineau pour obtenir leur passeport en cas d’urgence. En ayant un service en région, on évitera de longs déplacements à nos citoyennes et citoyens », a-t-il soutenu.


Mettre fin à l’ingérence


Le député d’Abitibi-Témiscamingue souhaite aussi qu’Ottawa arrête de multiplier les ingérences dans les domaines qui ne sont pas les siens et qu’il se concentre à mieux contrôler les coûts. « Québec éponge actuellement la grande majorité des sommes pour les demandeurs d’asile. C’est un milliard de dollars que le Québec demande. Le programme d’assurance dentaire est un autre exemple où Ottawa empiète dans les compétences du Québec. Dans le contexte actuel où les besoins sont criants et nombreux et où les ressources ne sont pas illimitées, l’argent public doit être bien dépensé. De grandes avancées ont été possibles au Québec en se retirant des programmes mal adaptés du fédéral. Il suffit de penser aux prestations spéciales de l’Assurance-emploi qu’on a pu mettre en place les congés parentaux qui ont permis la conciliation travail-famille », a-t-il indiqué.


Le Bloc Québécois a ainsi cinq demandes qui sont incontournables :


  • Compenser sans conditions et entièrement toute ingérence dans les champs de compétence du Québec;
  • Hausser la pension de la sécurité de la vieillesse dès 65 ans, sans discrimination sur l’âge;
  • Rembourser au Québec le milliard de dollars dépensé à la place d’Ottawa dans l’accueil des demandeurs d’asiles;
  • Cesser immédiatement toute subvention, incluant fiscale, aux énergies fossiles et soutenir plutôt la transition vers les énergies propres
  • Transférer au Québec les sommes dédiées au logement

Fruit d’une vaste consultation auprès d’une centaine d’intervenants issus de tous les milieux, le député et son parti ont dévoilé un document faisant état également d’une série de demandes dans tous les domaines afin de s’attaquer aux problèmes fondamentaux qui touchent le logement, le pouvoir d’achat des aînés, la pénurie de main-d’œuvre, l’inflation, les changements climatiques et l’accélération du virage vert, l’agriculture, l’économie québécoise et ses secteurs de pointe.


« Le Québec est le mieux placé pour prendre la mesure de l’effet des crises actuelles sur les Québécois et appliquer les mesures nécessaires face aux défis qui se posent. La solution est simple et passe par davantage de moyens financiers pour le Québec. Plus le Québec est libre, mieux il se porte. C’est l’objectif qui nous anime et qui dicte nos attentes en vue du prochain budget fédéral », conclut Sébastien Lemire.


Pour consulter le document complet des attentes budgétaires du Bloc Québécois : https://www.blocquebecois.org/attentesbudgetaires2024


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Source : 
Jean-François Vachon
Adjoint aux communications et à la recherche
Bureau de Sébastien Lemire
Député d’Abitibi-Témiscamingue 
819-279-1060
Jean-Francois.Vachon.302@parl.gc.ca


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